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L'école entre coronavirus et "digito-crétinisme"


La situation actuelle connue de tous maintenant ne nous permet plus de faire cours comme avant. Pour les élèves de primaire en particulier, nous nous trouvons face à deux dangers : celui de ne rien faire, et celui de recourir aux écrans.

Dans les deux cas, nous ne rendons pas service aux enfants.

1. Ils sont en effet à un âge où ils évoluent très vite, et nous ne pouvons pas les laisser sans connaissances à apprendre, au moins à revoir. Nous comptons sur la générosité des parents, et dans nos familles nombreuses des frères et sœurs pour assurer la continuité du travail.

2. Mais le danger non moindre, et la tentation, serait de recourir aux écrans, ce qui, particulièrement en primaire, est dangereux. En effet, il existe incontestablement des utilisations tout à fait licites et bénéfiques des moyens informatiques, quoique proportionnellement rares. En revanche, cet usage ne sera jamais bénéfique pour les enfants. Il s'agit là plus que des risques de perte de temps, de distractions, etc…

Pour résumer, disons que leurs capacités (intellectuelles, imaginatives, sensorielles, etc.) ne sont pas adaptées à l'usage des outils informatiques.

Un outil disproportionné

S'il fallait prendre un exemple, on ne peut confier à un enfant une tronçonneuse ou une voiture ; parce que ce sont des outils dangereux, mais surtout parce qu'ils ne sont pas adaptés aux enfants.

C'est la conclusion de nombreuses études et recherches que nous constatons par ailleurs tous les jours au contact des enfants : ils ne sont pas faits ni moralement ni physiquement, pour utiliser l'informatique.

La fabrique du crétin digital, Michel Desmurget

Nous vous conseillons à ce propos d'approfondir cette question, notamment avec la lecture d'un livre récent de Michel Desmurget : La fabrique du crétin digital (disponible ici, et bientôt sur notre table de presse).

Nous rappelons à vos mémoires les article suivant :

Face à ce dilemme, une seule vraie solution : le travail et les révisions sur papier. Nous sommes bien conscients que cela n'est pas facile, qu'il y aura des inconvénients, qu'on ne pourra ménager la chèvre et le choux, mais que ceux qui le veulent terminent toujours dans la gueule du loup…

Comment n'y pas voir en plein carême une excellente occasion de sacrifice et de renoncements.

Invoquons nos saints protecteurs, les saints auxiliaires qu'ils nous aident à conserver dans ces temps troublés, l'esprit du Carême, avec Notre-Dame des Douleurs, saint Joseph particulièrement invoqué en ce mois de Mars.

Recevez l'assurance de nos prières et de notre soutien (à distance…)

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