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Qui sommes nous ?

L'école Sainte-Jeanne-d'Arc est un établissement catholique hors contrat, ouvert en 2011 ; elle assure l'école pour les niveaux primaires et maternelles.

 

Elle est dirigée par des prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X fondée par Mgr Marcel Lefebvre.

Elle suit donc la Charte des écoles de la Fraternité Saint-Pie-X.

Charte des écoles de la Fraternité Saint-Pie-X 

I. Les écoles de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ont pour fin l'éducation chrétienne des jeunes gens selon l'esprit de notre Mère la Sainte Église, qui a reçu la mission divine d'enseigner toutes les nations, et dont l'expérience multiséculaire s'est clairement exprimée dans les directives des souverains pontifes et constamment manifestée par la pratique des saints éducateurs. 


II. Le fondement de ces écoles est l'esprit de foi. Si la foi est profonde à l'école, les études seront bonnes, la discipline aisée, l'esprit de famille naturel. En ces temps d'apostasie, ces écoles ont le souci de transmettre l'amour de la vérité. Les élèves y apprennent à reconnaître les erreurs modernes afin de les repousser ; ils garderont ainsi le chemin du Ciel au milieu des dangers de ce monde. 

III. Afin de donner une éducation pleinement chrétienne à la jeunesse, ces écoles, soutenues par les parents, premiers éducateurs, veulent être vraiment libres de toutes entraves, idéologiques ou financières. C'est d'elles que sortiront les vocations et les foyers chrétiens, fondements de la société. 

IV. L'éducation chrétienne, coopération à l'action de la grâce, a pour but la formation du véritable et parfait chrétien. L'école trouve dans la liturgie la source privilégiée de la vie surnaturelle et d'une solide piété. Les élèves aimeront le Saint Sacrifice de la Messe, la fréquentation des sacrements, les cérémonies et la musique sacrée. La liturgie éduque avec délicatesse les vertus de l'âme chrétienne. 

V. Ces écoles dispensent un enseignement vraiment catholique, où toutes les sciences profanes sont en harmonie avec l'esprit de foi. Elles respectent la hiérarchie des sciences en accordant le primat à la philosophie réaliste, aux humanités et à l'histoire, afin de donner un jugement droit par une formation classique de l'esprit. 
Elles veulent faciliter le choix d'un métier ou d'un état de vie, en permettant à chaque élève de découvrir ses dons et ses limites. 

VI. La formation de personnalités équilibrées nécessite l'éducation de l'homme tout entier, corps et âme, par l'exercice des vertus naturelles et surnaturelles. C'est pourquoi la discipline sera exigeante en même temps que souple, pour former des caractères trempés ayant, avec le sens du devoir d'état, l'esprit de sacrifice et le souci du bien commun. On favorisera la pratique des arts, en particulier le chant et la musique qui affinent et tempèrent les sensibilités. Les travaux manuels développeront chez les élèves le sens pratique et l'esprit de service. L'éducation physique et les jeux leur donneront l'occasion de se dépenser avec mesure et de s'exercer à la vie en société. 

VII. Ces écoles s'entourent d'un corps professoral en parfait accord avec leur finalité. Par leur exemple et leur compétence, les professeurs ont le souci de dispenser un enseignement catholique. Tout l'enseignement, toute l'ordonnance de l'école, personnel, programmes et livres, en tout genre de discipline, sont régis par un esprit vraiment chrétien. La cohésion ainsi obtenue assurera la qualité de la formation des élèves. 

VIII. L'atmosphère de ces écoles doit être celle de la Sainte Famille. L'autorité garantit l'exercice de la charité fraternelle: paternité des prêtres et des maîtres, participation active et docile des élèves, esprit fraternel des aînés à l'égard des plus jeunes, aide discrète des auxiliaires féminins. 

IX. Pour une pleine efficacité, ces écoles peuvent d'autant moins se passer d'une étroite collaboration avec les familles qu'elles ne veulent pas se substituer à elles mais les compléter. Il est donc de toute nécessité, pour le bien des enfants, que les parents s'engagent à bien connaître et à mettre en œuvre les mêmes principes que ceux de l'école dont ils ont fait le choix. Ainsi le véritable esprit chrétien contribuera à établir le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ. 

Pourquoi une école hors contrat ?

En France, il existe des écoles publiques, des écoles privées sous contrat et des écoles privées hors contrat. Pour comprendre la raison d’être et l’objectif de l’école Sainte-Jeanne-d'Arc, il importe de répondre à une question fondamentale : qui doit donner l’éducation ?

Qui doit donner l’éducation ?

Le pape Pie XI répond à la question dans son encyclique Divini illius Magistri en 1929 : « L’éducation est nécessairement l’œuvre de l’homme en société. Or, il y a trois sociétés nécessaires, établies par Dieu, à la fois distinctes et harmonieusement unies, au sein desquelles l’homme vient au monde. Deux sont d’ordre naturel : la famille et la société civile ; la troisième, l’Église, est d’ordre surnaturel. »

Chacune de ces sociétés a ses prérogatives sur l’éducation et donc sur l’école. La famille a une priorité de nature sur l’éducation mais, du fait qu’elle soit une société imparfaite, elle a besoin de la société civile pour le bien commun temporel et de l’Église qui seule possède les moyens requis pour permettre à l’homme d’atteindre sa finalité : la vie éternelle. 

• La famille

Du fait que la transmission de la vie humaine se fait au sein de la famille, les parents ont un droit inaliénable de donner l'éducation. «Un droit antérieur à n'importe quel droit de la société civile et de l'État, donc inviolable par quelque puissance terrestre que ce soit.»

Il ne suit pas de là que le droit à l'éducation des enfants soit chez les parents absolu ou arbitraire, car il reste inséparablement subordonné à la fin dernière et à la loi naturelle et divine... De par la nature les parents ont le droit de former leurs enfants, mais ils ont en plus le devoir de mettre leur instruction et leur éducation en parfait accord avec la fin pour laquelle ils les ont reçus par un bienfait de Dieu.

• L'Église

L'éducation appartient d'une manière suréminente à l'Église à deux titres d'ordre surnaturel, que Dieu lui a conférés à elle exclusivement, et qui sont, pour ce motif, absolument supérieurs à tout titre d'ordre naturel. 

  1. Le premier titre se trouve dans la mission expresse et l'autorité suprême du magistère que son divin Fondateur lui a données : « Toute puissance m'a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles.» (Mt, 28, 18)

  2. Le second titre est la maternité surnaturelle par laquelle l'Église engendre, nourrit et élève les âmes dans la vie divine de la grâce par ses sacrements et son enseignement. C'est pourquoi saint Augustin affirme a bon droit que « celui-là n'aura pas Dieu pour père qui aura refusé d'avoir l'Église pour mère.»

• L'État

Il appartient principalement à l'État, dans l'ordre du bien commun, de promouvoir de toute sorte de manières l'éducation et l'instruction de la jeunesse : tout d'abord, il favorisera et aidera lui-même l'initiative de l'Église et des familles et leur action, dont l'efficacité est démontrée par l'histoire et par l'expérience. Il complètera cette action lorsqu'elle n'atteindra pas son but ou qu'elle sera insuffisante...

Les écoles hors contrat
Qui sommes-nous ?
Charte des écoles de la FSSPX
Pourquoi une école hors contrat ?

Les écoles hors contrat sont celles qui n’ont pas passé de contrat avec l’État, au sens de la Loi Debré de 1959. On les appelle également écoles libres (dans la mesure où elles sont libres de leurs méthodes pédagogiques, de leurs programmes et du choix de leurs équipes éducatives) ou encore écoles indépendantes (désignation qui souligne qu’elles ont été créées par la société civile, non par l’État).

Les écoles hors contrat sont généralement gérées par des Associations loi 1901 sans aucune aide financière de l’État. Elles sont soumises au code de l’éducation qui définit un cadre juridique et à des inspections académiques.

Les écoles hors contrat
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