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Confinement et paresse


1. Ça part d'un bon sentiment !

"Prenez soin de vous" Quel mot sage en ces temps difficiles. Alors pour survivre dans cette période il semble tout à fait naturel de penser à soi, de se soigner, de s'écouter…

2. Et là, c'est le drame !

De nécessaire et prudent notre repos devient exagéré, notre emploi du temps (s'il existe !) part en fumée, et la paresse s'installe…

Plus rien n'est fait, ou plus subtil, tout est fait dans le désordre : les manuels n'ouvrent pas un livre, les intellectuels n'en décollent pas le nez, et aujourd'hui, tout le monde se bloque devant son écran.

Pas très reposant tout ça, et surtout très désordonné !

La conséquence ? « l’oisiveté enseigne beaucoup de mal » (Eccli, 33,29)

Et le premier qui passe à la trappe, avant même le devoir de français, c'est le Bon Dieu (prière, lecture ou méditation)

3. "Nous sommes en guerre" (quelqu'un à la télé)

Alors réagissons : la paresse est la faiblesse de la volonté contre le devoir d’état.

Le remède, c'est la règle :

• Organisons nos journées

• Que les parents imposent la règle : horaires de lever et coucher en particulier

• Faire nos activités jusqu'au bout (même les coloriages pour les enfants)

• Faire les choses pour Dieu avec courage, même les plus simples

4. Tant mieux !

Sachons tirer profit de la situation pour rattraper le retard accumulé par notre paresse : prière, lecture, courrier, coup de téléphone, aménagement, etc. Ne pas sauter sur la première idée qui nous vient, mais hiérarchiser : c'est l'histoire des cailloux.

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